Le syndicat

Le syndicat

On a l’habitude d’entendre dire « les syndicats » ou « le syndicat », ou encore la « CGT » (Confédération Générale du Travail) en ce qui nous concerne. Cette dénomination est impersonnelle car la CGT c’est avant tout des femmes et des hommes, vos collègues de travail, qui sont syndiqués, qui versent une cotisation et, qui par là-même, font que cette structure existe.
Mais les syndiqués ne règlent pas que leur cotisation, ce sont eux qui, au sein des entreprises dans leur syndicat local, prennent les décisions démocratiquement que la CGT, via leurs délégués syndicaux, portera.

Sans être exhaustifs, ce sont eux qui débattent et décident :

  • des revendications et formes d’actions que la CGT soumettra aux salariés,
  • des propositions portées par la CGT lors des négociations dans l’établissement, l’entreprise ou le groupe,
  • si la CGT signera ou non tel ou tel accord négocié,
  • des propositions économiques et industrielles qui seront portées, en particulier aux CSE
  • des évolutions à proposer dans la gestion des activités sociales et culturelles des CSE

Ce sont eux aussi qui :

  • alertent les élus de dysfonctionnement dans un service,
  • écoutent les remarques ou propositions des autres salariés,
  • restituent aux salariés les débats internes au syndicat,
  • sont porteurs des analyses issues du débat collectif.

Chaque syndiqué apporte sa réflexion, son expertise à la réflexion collective. Celle-ci permet de défendre ses droits et acquis, et d’améliorer la vie au travail.
Etre syndiqué à la CGT, c’est être un citoyen dans l’entreprise…
Vous y avez toute votre place dans les règles de solidarité et de fraternité. Prenez-la et apposez-y votre empreinte !
Le syndicat est un outil qui permet la défense des intérêts des salariés mais également, et surtout, il est une force de proposition, de revendication pour l’ensemble des salariés.

La CGT DEGREMONT SUEZ

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Le financement de la CGT

Il est très simple, chaque syndiqué verse 1% de son salaire net à son syndicat, en échange de quoi il reçoit son « timbre ». Cette cotisation est déductible à hauteur de 66% des impôts sur le revenu.

Une partie de la cotisation est reversée aux instances de la CGT :

  • La confédération qui négocie avec le MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) des accords nationaux touchant l’ensemble du salariat.
  • La Fédération de la Métallurgie qui négocie des accords de branches avec l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) ou le GIM (Groupe des Industries Métallurgiques) Cela touche toutes les entreprises de la métallurgie.
  • Les Unions Départementales qui sont les acteurs principaux sur la question des territoires
  • Et enfin les Unions Locales. Au plus proche des salariés, souvent pour ceux qui sont isolés dans leur petite entreprise. En l’absence de syndicat, les ULs CGT apportent ainsi à tous les salariés qui en ont besoin un conseil ou une aide et les accompagne pour ester aux prud’hommes.

Le financement des syndicats en France

Il est, pour l’essentiel, lié aux cotisations des salariés qui sont syndiqués, à laquelle s’ajoute une subvention de l’état.
La CGT a revendiqué la modernisation des règles de la représentativité syndicale et la transparence des comptes, non seulement pour les organisations syndicales de salariés, mais aussi pour celles du patronat.

Pour la CGT, le montant des cotisations brutes perçues au niveau national représente un peu plus de 52 millions d’euros, ce qui correspond à 77 millions d’euros versés par les syndiqués.
La différence, entre ces deux sommes, est conservée par les syndicats d’entreprises qui sont les collecteurs de la cotisation pour mener leur propre activité, soit, en moyenne 33 % de la cotisation.

La répartition de l’usage de ces 52 millions encaissés par la Confédération s’opère de la manière suivante :

  • 39,7 millions reversés aux fédérations professionnelles, unions départementales et unions locales ;
  • 12,8 millions qui couvrent :
  • l’activité de la Confédération,
  • le Fonds national interprofessionnel (action d’entraide et de développement entre organisations),
  • le journal aux syndiqués,
  • le centre de formation syndicale.
    Nos comptes font apparaître que pour 1 euro de cotisation versé par les syndiqués, nous touchons 12 centimes de subvention publique.

Iniquité sur les sources de financement, les organisations de salariés sont essentiellement financées par les cotisations volontaires de salariés. Ces cotisations représentent pour les adhérents de la CGT, 1 % du salaire.
Les organisations patronales sont financées par une cotisation imputée sur les frais généraux de l’entreprise.
Autrement dit, on trouve légitime qu’une part de la richesse créée dans l’entreprise finance la représentation Employeurs sans que les salariés ne disposent de l’équivalent. C’est anormal !

Ce mécanisme est source d’une grave inégalité de traitement qui s’illustre par exemple sur le fait que le siège de la CGT a été financé par les cotisations des syndiqués et par l’emprunt. Celui du Medef l’a été par des donations d’entreprises qui ont leur nom inscrit dans le hall de l’immeuble comme « généreux donateurs ». Il y a deux poids, deux mesures.

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